Blog

La période de Pâques approche, parlons œufs ! 
Savez-vous que les œufs sont une excellente source de protéines, contenant tous les acides aminés essentiels. Le jaune d’œuf contient de plus des vitamines du groupe B, des antioxydants et des minéraux. Mais pour profiter pleinement de tous ses nutriments, il vaut mieux les cuisiner de façon à ce que le jaune reste coulant : à la coque, au plat ou mollet. 
Quand et comment consommer vous les œufs ? Pour ma part, je les préfère mollets ou à la coque, cuit à la vapeur douce (au vitaliseur de Marion). Le petit déjeuné et le repas du midi sont  les moments les plus propices pour les consommer, tout comme les protéines de manière générale. 
En effet, les protéines sont un assemblage d’acides aminés dont certains sont précurseurs de nos neurotransmetteurs tels que la dopamine, la noradrénaline ou encore la sérotonine, entre autres. Ils garantissent ainsi tout au long de la journée respectivement énergie et motivation, concentration puis relaxation et sérénité.
Contactez-moi au 06 88 83 17 63 ou contact@morgane-naturo.fr pour de plus amples renseignements sur l’alimentation santé, la chrononutrition, la micronutrition…

Le plus efficace des gestes barrières à mon sens : l’hygiène du nez par la pratique du neti lata (ou jala neti)
Face aux affections hivernales, je vous partage une pratique ancestrale redoutable contre tous virus qui tenteraient de se loger dans vos fosses nasales : le jala neti. C’est une pratique traditionnelle Ayurvédique très utilisée dans le Hatha yoga qui consiste à se nettoyer le nez et les sinus à l’aide d’un lota (qui ressemble à une petite théière) et ainsi pouvoir respirer plus librement et efficacement.
Comment faire : Remplir son lota d’eau tiède additionnée d’une 1 c. à café de sel et éventuellement ½ c. à café de nigari. Faire couler l’eau salée d’une narine à l’autre en penchant sa tête au-dessus du lavabo, d’un côté puis de l’autre, puis de se moucher. Répéter ce geste matin et soir pendant les périodes à risque telle que celle que l’on vit actuellement. Cette pratique est facile, rapide et zéro déchets (remplace les sprays nasaux achetés en parapharmacie, moins efficaces à mon sens).

Le plantain lancéolé (Plantago lanceolata) ou le plantain majeur (Plantago major) sont des plantes très courantes de nos chemins et jardins aux multiples vertus anti-inflammatoires, anti-allergiques (antihistaminiques), antiseptiques entre autres. Particulièrement amie de notre peau, elle est cicatrisante et apaisante sur des affections cutanées diverses.

Elle est très facile à consommer en infusions de feuilles fraiches à cueillir toute l’année, ou sèches pour le côté pratique. La tisane est recommandé en cas de toux sèches, maux de gorge, rhume des foins notamment. 

A l’occasion de sorties en nature, le plantain vous sera d’un grand secours en cas de piqures d’insectes ou de petites blessures, d’autant qu’il est facile à identifier : cueillez une feuille fraiche, la macher légèrement et appliquer ce cataplasme directement sur la piqure ou la petite plaie.

En cuisine, vous pouvez manger au printemps les jeunes feuilles crues en salade (léger goût de champignon), ou encore préparer un pesto de plantain en mixant des feuilles préalablement lavées et découpées avec 1 gousse d’ail, 1 poignée de noisette, du sel et de l’huile d’olive.

Je vous souhaite de belles cueillettes sauvages ! Contactez moi pour tout besoin de conseil en naturopathie, phytothérapie ou pour réaliser un atelier de transformation des plantes sauvages au 06 88 83 17 63 ou contact@morgane-naturo.fr

A très vite !

Cette branche de la phytothérapie qui utilise des élixirs floraux a été popularisée par le Dr Bach, médecin et homéopathe anglais de renom, qui a présenté ses 38 élixirs floraux dans son ouvrage La guérison par les fleurs (dans les années 1930). Il y considère que le sujet est partie prenante de la guérison : guérit-toi toi-même. Sa méthode énergétique se centre sur les états émotionnels en vue de les réguler, équilibrer et harmoniser.

C’est à mon sens un complément de traitement intéressant car sans effet secondaire et sans contre-indication si ce n’est la présence d’alcool dans certaines formes. Il n’y a pas de risque d’interférence avec les autres médications. Elles existent sous différentes formes afin de s’adapter à tous : gouttes avec ou sans alcool, granules (type homéopathie), pastilles, spray, crème…

A quelles occasions les prendre ? Les fleurs d’humeurs aident à traverser des humeurs passagères ou une situation transitoire difficile, tandis que les fleurs de type peuvent transformer un trait de caractère. Elles permettent aussi de réguler des états persistants et de se libérer de comportements ancrés. On les classe ainsi en 7 groupes correspondants à des états émotionnels (peurs, doutes & incertitudes, manque d’intérêt pour le présent, solitude, hypersensibilité, découragement & désespoir, préoccupation excessive d’autrui). La sélection se fera  en vertu du fait que ces états émotionnels vécus négativement font non seulement obstacle au bien-être, mais sont généralement considérés comme les causes primaires dont émanent affections et maladies.

Leur prise peut s’effectuer soit en unitaire ou en complexe. Le complexe le plus connu est le Rescue, remède de secours à prendre dans toute situation ponctuelle de crise ou d’urgence lié à un évènement inattendu qui provoque des émotions fortes.

Vous vivez une situation émotionnelle compliquée, qu’attendez-vous pour tester ? Contactez-moi au 06 88 83 17 63 ou contact@morgane-naturo.fr pour un conseil personnalisé à vos problématiques actuelles ou persistantes (possible actuellement en téléconsultation).

Le pissenlit, une mauvaise herbe ?
Il fait partie des plantes communes de nos campagnes et jardins. Ses feuilles disposées en rosette sont bien connues pour agrémentées les salades sauvages printanières : choisir les plus jeunes d’un vert tendre avant floraison. Les boutons avant floraison aussi peuvent être préparés en pickles.
C’est une plante majeure des cures de « détox » printanières : à la fois drainante, diurétique, dépurative et digestive. Sa légère amertume, typique des plantes dépurative du foie, ne doit pas vous éloigner de sa richesse en vitamines, minéraux (potassium, calcium) et acides aminées. Voici quelques exemples d’utilisation :
Avec ses feuilles, on peut préparer des infusions diurétiques (environ 40g de feuilles séchées pour 1L infusées 10min) pour lutter contre la rétention d’eau ou les calculs rénaux et biliaires. Son avantage sera de ne pas déminéraliser mais plutôt d’enrichir dans le même temps l’organisme en potassium.
Avec ses racines en décoction dans l’eau, on agira plutôt sur la digestion notamment sur la constipation, la cellulite, et on boostera la fonction hépatique.
Avec la teinture mère (totum de la plante), on décongestionnera le foie et la vésicule biliaire suite à une prise de médicaments ou une période de stress par exemple. On préviendra un début de diabète ou excès de cholestérol.
A vos cueillettes !
Pour plus d’information sur les plantes sauvages comestibles et médicinales, contactez moi au 06 88 83 17 63 ou contact@morgane-naturo.fr

La cure de sève de bouleau s’effectue à la sortie de l’hiver (fin février - début mars, avant l’apparition des 1er bourgeons), au moment où la sève remonte dans l’arbre comme l’énergie du printemps. Elle permet un drainage des émonctoires reins et foie tout en reminéralisant le corps puisqu’elle est particulièrement riche en minéraux et oligoéléments (potassium, calcium, magnésium, zinc, sélénium, fer…) et acides aminés. Elle favorise ainsi plusieurs fonctions métaboliques telles que la digestion, la souplesse articulaire, la qualité de la peau, la mémoire… Elle réduit les troubles de la vessie, de la vésicule biliaire, les œdèmes, les affections rhumatismales notamment… 
La cure s’effectue sur 21 jours, boire 1 verre de sève fraiche le matin à jeun. 
Chaque arbre fournit environ 1 à 2 litres de sève par jour, elle se conserve au frais quelques jours : elle aura très peu de goût au départ puis prendra petit à petit un goût de « petit lait » légèrement pétillant moins agréable (fermentation). 
Si vous avez la chance d’avoir des bouleaux à disposition près de chez vous, lancez-vous dans la récolte vous-même (sinon il est souvent possible d’en acheter à des producteurs locaux) : vous trouverez de nombreuses vidéos pour vous guider sur internet, il y a peu de risques d’épuiser un arbre adulte en prélevant un peu de sa sève puisqu’il en produit environ 200L par jour à cette période. Voici quelques précautions à respecter tout de même : choisir un arbre d’une bonne taille (au moins une dizaine d’années), faire une incision peu profonde (1 à 3 cm) à la perceuse, prendre bien soin de reboucher cette incision à la fin du prélèvement (avec de la pâte d’argile par exemple) et remerciez-le pour ce don. 
Pour plus d’informations sur les cures détox de printemps ou des conseils en phytothérapie, contactez-moi au 06 88 83 17 63 ou contact@morgane-naturo.fr