Naturopathe à Albi

Le sucre blanc est un réel poison pour notre santé, car le raffinage a éliminé toutes les fibres et les nutriments (vitamines, minéraux, oligoéléments) pourtant indispensables à son assimilation. Lors de sa consommation, votre corps doit puiser dans ses réserves pour le digérer entrainant ainsi une déminéralisation et une acidification, source de nombreux désordres (articulaires, digestifs, inflammatoires…). Son indice glycémique est très élevé (IG = 100), il provoque donc également un pic d’insuline important à la suite de son ingestion, qui favorise l’hyperglycémie réactionnelle, le grignotage, la dépendance au sucre et donc le surpoids. 
Le sucre roux ou brun de canne est lui aussi du sucre raffiné, recoloré au caramel, il est donc à éviter.
Seul le sucre intégral ou sucre complet (rapadura ou muscovado) est obtenu par simple évaporation du jus de canne à sucre et conserve ses nutriments : il contient par exemple 40 fois plus de fer que le sucre blanc (ce qui lui donne sa couleur caramel), plus de potassium, magnésium, calcium... Il a un gout très prononcé de vanille/réglisse d’où un pouvrant sucrant légèrement supérieur (on en met moins).
Le sucre de fleur de coco (IG = 35) et le miel (IG = 60) sont deux autres produits sucrants d’intérêt de part leurs compositions riches en nutriments et leurs indices glycémiques plus faible que le sucre complet (IG = 70).
Pensez-y pour vos desserts de fête de fin d’année fait-maison !
Pour plus d’informations sur l’alimentation santé et un conseil personnalisé, contactez moi au 06 88 83 17 63 ou contact@morgane-naturo.fr

Mon huile essentielle du moment ? Le Laurier noble (Laurus nobilis ou laurier sauce), symbole de force et de courage qui ornait la couronne de César pourrait bien nous aider à lutter contre un minuscule ennemi couronné invisible et redoutable… nommé coronavirus COVID19 (famille de virus dénommée ainsi pour leur ressemblance avec une couronne). En effet, les composés organiques volatils du laurier se révèlent efficaces contre l’enveloppe externe du virus. Cette huile essentielle sera d’intérêt pour les affections virales (grippe, refroidissements…), les infections ORL, les troubles digestifs, les mycoses cutanées et même les douleurs articulaires et musculaires. Une chance puisqu’elle est locale, vous pouvez en trouver de bonne qualité à prix raisonnable chez de petits producteurs.
En pratique, pour une action préventive, déposer une goutte sur la face interne de vos poignets 2 à 3 fois par jour (en ayant pris garde de réaliser un test de tolérance cutanée dans le pli de votre coude auparavant). Par voie olfactive directement au flacon ou sur les poignets, cette huile essentielle vous donnera le courage de prendre la parole en public ou d’affronter un examen. Pour les douleurs et rhumatismes, la diluer dans une l’huile végétale et masser doucement la zone. Déconseillé le 1er trimestre de grossesse.

La grande ortie (Urtica dioica) est une plante sauvage comestible très courante dans nos fossés. On en ramasse les jeunes pousses principalement au printemps ou à l’automne (c’est encore le moment !).

Cette « indomptable et piquante » plante herbacée est d’une richesse exceptionnelle en minéraux, protéines, vitamines (A, C, E antioxydantes) et chlorophylle, ce qui en fait un aliment complet que je vous invite à convier à votre table plus souvent. Elle est reminéralisante, anti-fatigue, antioxydante, diurétique, riche en fer, magnésium et autres minéraux. C’est donc une alliée de choix pour les femmes (souvent carencées en fer), les personnes présentant des troubles articulaires ou rhumatismes, les personnes fatiguées, stressés entre autres.

Pour la ramasser, il suffit de mettre des gants (de ménage ou jardinage) et de prendre les feuilles supérieures (vert clair) des jeunes pousses. On les lave ensuite à grande eau additionnée d’un peu de vinaigre blanc, puis on les cuisine fraiches en soupe, quiche… ou sèches en infusions (30g de plante sèche pour 1L environ).

Pour plus de renseignement ou des conseils en phytothérapie, contactez-moi au 06 88 83 17 63 ou contact@morgane-naturo.fr

Le kéfir de fruits est une boisson fermentée à vertu probiotique, rafraichissante et légèrement gazeuse. Elle se prépare simplement à la maison à partir de grains de kéfir et de fruits secs ou frais.
Les grains de kéfir sont translucides, un peu gélatineux, composés de levure et de bactéries. Ils se reproduisent naturellement quand ils « fabriquent » la boisson de kéfir de fruit grâce au sucre qu’ils consomment. Il est d’usage de se procurer gratuitement des grains dans son entourage puisqu’ils prolifèrent à chaque fois que l’on en prépare. Autrement, il est possible d’en acheter en magasin bio.
La recette :
1)    Pour 1 litre d’eau non chlorée, introduire 20g de grains de Kéfir, 20g de sucre (complet de préférence), 1 figue séchée et 1 rondelle de citron. Laisser fermenter le mélange à température ambiante pendant 24H, bouteille ouverte ou couvercle non verrouillé (il y a un dégagement de gaz).
2)    Filtrer la préparation pour récupérer les grains de kéfir (que vous pourrez réutiliser plus tard), jeter les fruits au compost. Laisser encore fermenter 24H à température ambiante sans fermer la bouteille, la boisson deviendra ainsi plus gazeuse. C’est lors de cette 2eme étape qu’il est possible d’aromatiser votre kéfir sans impacter le goût de vos grains : ajouter des herbes aromatiques (menthe, verveine..), des fruits frais de saison, du gingembre, du thé…
3)    Mettre au frais et déguster une boisson gazeuse aux vertus probiotiques, vos intestins vous remercieront ! 
Rincer les grains et les stocker au frais dans de l’eau non chlorée que vous renouvèlerez régulièrement (1 fois par semaine environ). Ne pas utiliser d’ustensiles en métal pour la préparation.
Contactez-moi si vous souhaitez des grains ou pour plus de renseignements au 06 88 83 17 63 ou contact@morgane-naturo.fr

Pour prévenir le diabète, garder la ligne et freiner le vieillissement cellulaire, il est important de prêter attention à l’IG des aliments que nous consommons. Cet index reflète l’amplitude du pic de glycémie provoquée les heures suivant l’ingestion d’un aliment. Plus il est élevé, plus il fait monter vite et haut le taux de sucre sanguin. En réponse, le pancréas sécrète de l’insuline, hormone responsable du stockage des glucides. Autrement dit, cela favorise le stockage des sucres en graisse, le surpoids, le diabète.
Pour simplifier :
IG < 55 : aliments à consommer sans restriction (la plupart des fruits et légumes sauf les plus sucrés, les légumineuses, les protéines végétales et oléagineux)
55 < IG < 70 : la consommation doit être modérée (raisin, cerises, betterave, céréales peu transformées)
IG > 70 : aliments à réduire ou à consommer en faible quantité (céréales blanches donc transformées ou sucres rapides)
Qu’est ce qui détermine l’IG d’un aliment :
-    La nature des glucides qui contient : simples ou complexes
-    La teneur en fibres et en graisses
-    Les transformations subies : broyage, cuisson… augmentent l’IG.
Par exemple, les pâtes « al dente » ont un IG plus faibles que les mêmes pâtes bien cuites.
Un bon moyen de réduire d’index glycémique de nos assiettes est de consommer des aliments peu raffinés (céréales complètes, pain complet) et de les transformer le moins possible en adoptants des cuissons douces.
Pour un conseil personnalisé en alimentation santé : contact@morgane-naturo.fr